Maux...CherVouvoyer cette ruine que d'aucuns nomment mort, la côtoyer autant qu'elle en devienne chère et un matin, peut-être, lui dire "madame, tu…".
Pied à pied, corps à corps, apprivoiser les maux qui chaque jour, fléaux, sapent et minent et encore appellent le grand soir. Eclate le miroir.
Anorexer l'envie, euthanasier le goût, atteindre la frontière aux limites du rien faisant qu'un jour peut-être ma vie se sente bien.
La pâleur du dedans a volé les couleurs d'une vie sans saveur; le sel de la candeur en devient ironie aux veines de mes joies.
Alors l'eau du déluge devient la source amère, les volcans de la terre une flamme éphémère et ma vie se demande ce qu'il lui reste à faire.
S'il te plaît ouvre-la, ouvre donc ma misère. Aujourd'hui je me meurs et ma vie manque d'air. Mon verbe se fait cher. Mercredi 12 août 2009 20:35Mots-clés : , , , , « Retour à la section Maux |